À moins de proposer un logement équipé d’installations de moins de 15 ans, la loi oblige les propriétaires-vendeurs et bailleurs à faire diagnostiquer l’électricité dans leur bien avant de signer un contrat. Le rapport issu du diagnostic électrique compte parmi les documents obligatoires du DDT.
Pour être valable, il doit être rédigé par un opérateur certifié, qui sera intervenu à l’intérieur du bien et qui aura procédé au contrôle suivant la méthodologie établie. Celle-ci impose près de cinquante points de contrôle, avec des examens visuels, des tests et des mesurages en fonction des matériels. Disjoncteur(s), protection des conducteurs, liaisons spécifiques dans les pièces d’eau, installation de mise à la terre… Tous les éléments susceptibles d’entraîner des risques doivent être contrôlés, y compris les installations non-utilisées.
Dans le cadre du diagnostic relatif à l’électricité, le technicien peut également photographier les dispositifs défectueux. Des prises de vue s’avèrent très utiles pour fournir des précisions sur les anomalies et sur les modifications à réaliser. Ces modifications pourront être effectuées par le vendeur / bailleur avant l’arrivée du nouvel occupant, ou laissées à la charge de l’acheteur / locataire.