Lors de sa mise en place au début des années 2000, le DPE était seulement nécessaire pour signer un contrat avec un acheteur ou locataire. En 2011, certaines données issues de ce diagnostic sont devenues obligatoires dans les annonces immobilières. En 2021, une réforme est entrée en vigueur, avec de nouvelles exigences. Dorénavant, le diagnostic énergétique doit être réalisé avant toute présentation de bien sur le marché de l’immobilier.
Les informations relatives à la consommation dans le bien, à la pollution générée et à la performance énergétique globale doivent impérativement apparaître dans les annonces de vente et de location. Elles sont clairement indiquées sur les étiquettes « Énergie » et « Climat ». Des lettres et des couleurs facilitent la lecture des informations par les potentiels acheteurs et locataires. Une mention spécifique doit également être affichée pour les logements très énergivores.
Du fait de la réforme de 2021, tout DPE doit désormais être effectué suivant la méthode 3CL. Celle-ci évite les diagnostics vierges et fiabilise les résultats. En outre, l’ensemble des usages énergétiques présents dans le logement étudié doivent être pris en compte. Ainsi, en plus du chauffage, du refroidissement et de la production d’eau chaude, l’éclairage et les auxiliaires peuvent influencer le classement DPE d’un bien.
Enfin, dans le rapport de DPE, il est maintenant possible de trouver plusieurs volets de conseils : un volet de recommandations générales pour permettre aux futurs occupants de réduire leur consommation d’énergie et un volet spécifique avec des suggestions de travaux pour les biens les plus énergivores (passoires thermiques).